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Myriam a du mal a se faire à tout nos changements,je crois que sa tête et la mienne sont,de ce côté la,totalement coordonées. J'encaisse peut-être avec moins de peine, parceque je suis arrivée au lycée avec l'objectif de m'intégrer au mieux que je le puisse.
Je commence à me faire au RER du matin, aux tournées de bises et aux mongoles de ma classe.
Je commence à m'habituer à notre petit amat,ce groupe tout frais d'adolescents qui va boire des cafés pendant les poses et se jette de l'herbe au parc Watteau.Mais rien ne les remplace,je trouve même ca pathétique.
Les gens doivent me prendre pour une tarrée, lorsqu'ils voient avec quel air débile je parle de mes ''meilleures amies''.
Je me sens ridicule, je me sens mièvre et obsédée mais je n'y peux rien. J'ai beau être entourée, je me sens seule, et ce même s'ils sont tous adorables.
Alors on trouve des conneries pour s'occuper, on tripote les cheveux des gens et on se moque des garçons.
Mais il y a toujours ce petit vide. Celui qu'elles ont comblée pendant tant d'années, qu'on a rempli ensemble en se collant parfois de si près qu'on en étouffait.
Elles sont géniales, et ça, quoiqu'elles fassent rien ne le changera jamais. Je voudrait tant qu'elles soient avec moi.
Qu'on ai plus de temps...Qu'on soit ensemble. Comme avant.
cette époque formidable.
J'ai repris la danse, c'est un peu ça pour moi: